UNE PASSION : RADIOAMATEUR ICI F4FUW

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Les bandes décamétriques et la propagtion

Que sont les bandes décamétriques

Les bandes décamétriques sont aussi appelées bandes HF (bandes Hautes Fréquences). Ce sont les bandes 160, 80, 40, 30, 20, 17, 15, 12 et 10 mètres. Ces bandes permettent des contacts à très longue distance. En fait, elles permettent de faire le tour du monde. Tous les modes de communication peuvent être utilisés mais la téléphonie (bande latérale unique ou SSB) et la télégraphie (CW ou code Morse) sont les plus utilisés. Sur les bandes décamétriques, des fréquences spécifiques sont réservées à certains modes particuliers. Il s'agit d'accords internationaux que l'IBPT n'impose pas en Belgique. Dans certains pays, les autorités de tutelle imposent le respect du bandplanning.


Propagation sur les bandes décamétriques

Contrairement aux ondes radio en VHF-UHF, les ondes radio des bandes décamétriques sont réfléchies par l'ionosphère. L'ionosphère est une zone atmosphérique qui se trouve à une distance de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de la surface terrestre. Pour les bandes décamétriques on parle de propagation ionosphérique. En fonction de la densité de l'ionisation des différentes couches, certaines ondes radio sont réfléchies, absorbées ou traversent simplement les couches. L'ionisation atmosphérique est fonction de l'activité solaire (cycle de 11 ans, cycle annuel et cycle journalier). Quand les conditions sont favorables, on peut communiquer dans les bandes décamétriques sur de très longues distances. Tout ceci est fort complexe, d'autant plus que les paramètres sont variables. Nous pouvons cependant donner un aperçu schématique de la propagation sur les différentes bandes:

Sur la bande des 160 m (juste en deçà de la bande des ondes moyennes de la radiodiffusion), seules des communications par ondes de sol sont possibles durant la journée. Ceci et dû au fait que la couche D ionisée absorbe toutes les fréquences basses. Durant la nuit, la couche D disparaît et avec elle l'absorption et il devient possible d'établir des contacts à longue distance en employant des antennes adaptées (les antennes sont très grandes sur ces longueurs d'ondes).

La bande des 80 m offre des liaisons à des distances de l'ordre de 500 km durant les heures diurnes. C'est à nouveau la couche D qui absorbe les signaux et qui empêche les communications à grande distance durant la journée. Durant la nuit, des distances très importantes peuvent être couvertes, à condition d'employer les antennes adéquates.

Sur les bandes des 40 et 30 m la couche D peut encore influencer la propagation mais, même à partir de midi, des distances de l'ordre de 1000 km peuvent être réalisées. Depuis bien avant le coucher du soleil, jusqu'à bien après son lever, les bandes des 40 et 30 m sont idéales pour des communications intercontinentales. Elles sont aussi le moins influencées par le cycle de 11 ans, et restent ouvertes durant la nuit pour les communications à longue distance.

La bande des 20 m est considérée par beaucoup comme la bande la plus fiable pour des communications à longue distance. La bande 20 m est pratiquement ouverte toute la journée, sauf quand l'activité solaire est minimale car alors la propagation de nuit diminue ou disparaît.

L'activité des bandes des 17 et 15 m est fortement influencée par le cycle solaire. Lors des maxima elles permettent des liaisons DX principalement dans la journée, mais aussi jusque tard dans la nuit. Lors des minima d'activité solaire, les principales liaisons seront Nord-Sud.
Les bandes des 12 et 10 m sont encore plus dépendantes de l'activité solaire. Durant les maxima de l'activité solaire elles sont pratiquement ouvertes toute la journée et permettent de faire de très beau DX avec des puissances relativement faibles. Par contre, durant les creux de l'activité solaire ces bandes sont complètement fermées, excepté peut-être pour quelques liaisons Nord-Sud.


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